Les sabotiers formaient des apprentis dès lors qu'un contrat d'apprentissage était passé entre les deux familles. Le sabotier s'engageait à enseigner son savoir-faire ainsi qu'à nourrir, chauffer et loger son apprenti. Il y avait bien sûr des termes particuliers au contrat, comme le coût de la formation, ce qui devait être fait en cas de maladie ou de mort de l'apprenti etc...
Ci-dessous un
Brevet d'apprentissage daté du 17 février 1779 à Barsac entre Jean Boireau, sabotier habitant de ladite ville et Thomas Lassauvague, fils de Bernard Lassauvague, vigneron.
Le sabotier devra assurer la formation pendant trois ans, en échange de quoi il recevra la somme de 300 livres. Si l'apprenti le quitte avant la date d'expiration du contrat, le père sera tenu de trouver un autre ouvrier pour remplacer son fils. Le père a donné au moment du contrat 150 livres, composé de " 3 louis d'or de 48 livres et 6 livres".
Merci à Bernard du forum de GEG-GENHILIB pour l'obtention du document.
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